27 novembre 2007

Emission "Echappées belles"

Pour ceux qui sont en France, ne manquez pas cette émission Echappées belles sur la Louisiane diffusée samedi prochain sur la très éducative chaine France 5 :

Samedi 01 Décembre 2007 - 20:40

Durée : 00:59
Episode : Numero 9

Magazine de 60' présenté par Sophie Jovillard et coproduit par France 5 / Bo travail ! Production déléguée : Georges Bonopera et François Fèvre. Production exécutive : Alain Goury. 2007.

Cette semaine, Sophie Jovillard emène le téléspectateur en Lousiane... La Nouvelle-Orléans est la plus grande ville dans l'Etat de Lousiane. C'est un centre industriel et de distribution, un port de mer important et une ville culturellement riche. Très exposée au cours des siècles aux ouragans venant du golfe du Mexique, la Nouvelle-Orléans a subi des inondations dramatiques et de lourdes dévastatios lors du passage du cyclone Katrina du 29 août 2005. Sophie Jovillard se rend sur le plateau de tournage de 'K ville', avec un K pour Katrina, qui illustre le traumastisme créé par le passage du cyclone. Sophie visite ensuite les studios de la radio WWOZ, Nouvelle-Orleans Jazz and Heritage Station, où elle rencontre l'un des animateurs. Puis Sophie se trouve à bord d'un des derniers bateaux à aube du Mississipi. Elle rejoint ensuite la ville de Lafayette, au bord de la rivière Vermillon, où elle assiste au Festival acadien qui propose des concerts de musique cajun et de zydeco. Sophie rencontre ensuite Myriam, prêtresse à la Nouvelle-Orléans et assiste à une cérémonie vaudou. Puis elle fait découvrir les ateliers où sont fabriqués les chars pour le défilé de Mardi-Gras.


22 novembre 2007

Messe gospel

C'est dimanche matin, nous nous levons tôt pour aller à la messe ... non, je sais, personne ne nous croira et pourtant c'est vrai! Sur notre 31, du moins habillés avec ce que notre valise nous permet de porter de plus correct, nous prenons la direction de l'église Greater Saint Stephen Full Gospel Baptist Church. Les fidèles, tous des Noirs américains, à quelques exceptions près (nous !!!), sont élégamment vêtus, surtout les dames. Nous sommes accueillis très chaleureusement et, après avoir décliné nom et adresse, nous nous dirigeons vers une très grande salle qui rappelle plus une salle des fêtes qu'une église. Sur le devant de la salle se trouve une grande estrade où ont pris place le pasteur (une jeune femme) et 4 musiciens (batterie, orgue Hammond et 2 guitares) qui accompagnent une chorale d'une cinquantaine de voix très majoritairement féminines. Nous sommes 2000 personnes à assister à cette messe. Certes le prêche d'une durée de 45 minutes m'a paru un peu long, certes je n'ai pas compris grand chose à la publicité TV qui a été glissée entre deux chants, mais l'ensemble de la messe laisse une impression de gaieté et de ferveur que nous rencontrons peu en France. Pendant l'office ont lieu deux quêtes, l'argent étant placé chaque fois dans une enveloppe avec nom, adresse et montant de la contribution. On se lève et se dirige vers l'estrade pour porter la première et, pour la seconde, une personne passe la chercher.

Quant au prêche, indépendamment du contenu, il relève du savoir-faire d'une grande comédienne ou tribun ou...La pasteur (dont le mari, à gauche, est aussi pasteur) a utilisé toutes les « ficelles » possibles, voix douce, très forte, de l'humour (certains de nos voisins ont ri à plusieurs reprises), des gestes, quelques pas de danse, un véritable show! Les fidèles tiennent leur part dans ce show en réagissant aux paroles du pasteur par des commentaires, des gestes ou des applaudissements.

Et les chants, me direz-vous? Tout simplement magnifiques, de très belles voix qui s'expriment également en se balançant dans le rythme, avec une ferveur et une joie communicatives. La plupart des personnes autour de nous en faisaient de même.

18 novembre 2007

Etes-vous observateur?


Observez cette maison.
Par rapport à nos maisons françaises, il y a comme une erreur.
Laquelle?










Dans beaucoup de villes, de part le monde, on peut faire des promenades en calèche.
Observez bien, à la Nouvelle Orléans, il y a une différence par rapport à ce qui se fait ailleurs.
Laquelle?

17 novembre 2007

Une soirée Jazz


Nous voilà partis pour le Spotted Cat, authentique et mythique club de Jazz, pour aller écouter
Panorama Jazz Band (que nous avions déjà écouté au festival Voodoo). C'est un endroit vétuste, tout petit, mais quelle ambiance, quelle décontraction et quelle musique! La prestation de chaque Jazz Band, comme pour le tennis, se déroule en trois « sets » (parties). On peut s'asseoir s'il y a de la place (une quinzaine de places assises), sinon on reste debout dedans ou dehors, on peut aller et venir.
Comme il était tôt, nous avons pu nous asseoir devant à 2 mètres des musiciens ( et à 2 du fond de la pièce!). Il faut consommer au moins une fois par set, on peut acheter des CDs et il y a un pot où chacun donne ce qui lui convient. Tout cela sert à rémunérer les musiciens. Entre deux
sets, nous avons pu discuter, en toute simplicité, avec le clarinettiste (Ben Schenck), qui parle très bien français et qui est venu jouer plusieurs fois en France.

Nous n'avons eu qu'à traverser la rue pour nous rendre au Snug Harbor, autre club un peu différent (antre du jazz moderne) : restaurant en entrant, arrière salle consacrée au Jazz (avec entrée payante).

S&T ont décidé que nous devions manger un vrai hamburger dans ce lieu. Il fallait que cela arrive! Cela me coûte beaucoup de l'écrire mais c'était excellent! D'autant plus que de derrière venait la musique d'Ellis Marsalis (venu souvent à Marciac). Nous l'avons aperçu par l'entrebâillement d'une porte.

Dans la rue, la foule est plus compacte et un peu partout fleurissent des groupes de jazz qui se forment au hasard des rencontres. Un jeune Français très sympathique a joué sur sa « batterie de cuisine » deux ou trois morceaux avec Panorama Jazz Band et nous l'avons retrouvé avec un autre groupe à l'extérieur (il n'était là que depuis 3 jours!).

Nous retournons au Spotted Cat pour écouter New Orleans Jazz Vipers, lauréat du prix du meilleur Jazz Band traditionnel. J'ai été particulièrement impressionné par la douceur du saxophone basse(1), un vrai régal.



Pas de clinquant dans les instruments, on pourrait les croire directement venus de la brocante!


(1) du plus aigu au plus grave : sopranino, soprano, alto, ténor, baryton, basse(très rare)

12 novembre 2007

Les coups de coeur de Pépé

Deux "coups de coeur":







1) les chênes majestueux, bien charpentés que je ne me lasse pas de regarder.





2) l'antique tramway, qui sous ses aspects vétustes et dépassés, dans cette ville envahie par des voitures monstrueuses, fait montre d'avant-gardisme. Tout est simplement et efficacement conçu, avec 100 ans d'avance, pour "le développement durable".






Le terminus du quartier Français.
On peut remarquer,à l'avant, la corde qui sert à baisser ou relever le caténaire en fonction du sens de la marche.










L'intérieur, sans un seul matériau non recyclable. Aucun dérivé du pétrole.






La cabine de pilotage (sur la photo on ne voit pas le siège du conducteur)
Le strict nécessaire:

  • Un rhéostat R pour faire varier l'intensité du moteur de traction (accélérateur).
  • Un distributeur D3 pour commander les freins à air comprimé.
  • Un distributeur D2 pour commander l'ouverture et la fermeture des portes.
En 15 minutes on sait le conduire!
Il manque le petit bouton sur lequel le conducteur tape avec le pied pour faire sonner une clochette avertisseur.





L'arrivée au quartier français, avec deux misérables cyclistes en piste.











Un câble qui court le long du tramway, il suffit de tirer dessus pour qu'une clochette prévienne le conducteur que l'on demande un arrêt.






Le trajet coûte 1 dollar 25 cents. Il faut donc introduire un billet de 1 dollar et glisser une pièce de 25 cents (ou 6 pièces de 25 cents)
Le conducteur ne touche pas l'argent, donc pas de monnaie, il faut arriver avec l'appoint. Pas de possibilités d'acheter un carnet de tickets.
Il n'y a jamais beaucoup de monde, les gens sont patients, chacun cherche sa monnaie. Quand tout est fini, on démarre.
Les conducteurs sont les personnes les plus charmantes à qui nous ayons eu affaire. Peut-être parce qu'ils sont habitués aux touristes? Ce sont les seuls qui font des efforts pour expliquer. Un jour, le conducteur voyant que Janine était restée assise alors que j'étais déjà debout pour descendre, lui a fait signe qu'elle aussi devait descendre. Les montées et descentes peuvent se faire à la carte, dans la plus grand décontraction et courtoisie.




Le top du top: là où nous descendons il y a une bifurcation. Si l'aiguillage n'est pas le bon, le conducteur descend muni de sa barre à mine et le fait basculer dans la position qui convient.
Pas de panne de processeur, d'ordinateur, de contacteur, de...


Pas de pollution, pas de superflu, 100-150 ans d'avance!

09 novembre 2007

Impressions (suite)...





Un car de ramassage scolaire. Ils sont tous identiques et portent le nom de la paroisse, équivalent à notre canton.









Un panneau stop, collé au car pour rouler et sorti à l'arrêt dès que les enfants doivent monter.
Arrêt absolu, à plus de 20
m, pour les automobilistes et il ne faut pas plaisanter avec cela.










Le facteur. D'habitude il est en short!













Une
limousine. La plus grosse qu'il nous ait été donné de voir.
Les deux premières fenêtres sont sur la base des véhicules utilisés en Irak (les Hummer).






Un montage qui permet de deviner quel jour de la semaine ont été prises les photos de Sandrine et de sa collègue...

C'est le vendredi, seul jour où le port du jean est autorisé en classe!
En fait c'est plus compliqué, c'est autorisé également le jour d'Halloween.
Alors à gauche vendredi, à droite Halloween.




Les feux tricolores ne sont pas, comme chez nous, placés avant le croisement mais après celui-ci.
Bien visible au milieu du croisement figure, en bleu, le nom de la rue qu'on va croiser.
Ici pas de contorsions pour savoir la couleur du feu, ou pour savoir le nom de la rue que l'on va croiser. De plus, le même feu sert aux piétons et aux automobilistes.

Nous avons également noté que très rares sont ceux qui ne respectent pas le code de la route. C'est reposant.

07 novembre 2007

Peja et CP3 de retour !

Une semaine après le début de la reprise de la saison NBA, l'équipe des New Orleans Hornets est en pleine forme. Les joueurs enchainent les victoires (4-0) notamment avec une victoire écrasante chez les Lakers de Kobe Bryant, SVP !!! Pourquoi cela ? Le retour de blessure du serbe Peja Stojkavic qui a quand même aligné 10 tirs à 3 points au Staple Center de Los Angeles. Pourvu que ça dure... Et puis l'autre grande star de l'équipe, c'est Chris Paul qui a battu ce soir-la le record de 21 passes décisives en un match. Prometteur en 2006, en étant élu meilleur rookie (jeune prodige) de l'année, il est cette année en couverture du meilleur jeu de simulation de basket sur consoles : NBA 2K8 !!! Malgré tous ses efforts, il n'a pourtant pas réussi, l'an dernier, à emmener toute l'équipe jusqu'aux playoffs à lui tout seul. Mais cette année, avec l'aide de mon très grand copain Tyson Chandler, on va tout casser ! Alors dès vendredi, on amène les "Mémé et Pépé en Amérique" au New Orleans Arena pour espérer voir Tony Parker de tout près comme l'an dernier! Alors petit message perso pour Tipi, si tu nous lis : dis à tes copains des Spurs qu'on t'attend de pieds fermes !!! Bon en même temps, si tu veux bien poser en photos avec moi, je dis pas non...

P.S. : n'oubliez pas de cliquez sur les liens pour voir les deux exploits de Peja et CP3 en vidéo !

05 novembre 2007

Au hasard des rues, des situations, des impressions...

Extrait du guide du routard:"Peuple difficile à saisir, où les excès et les interdits sont légion mais le civisme reste le lot quotidien"






Un grand nombre de magasins encore fermés 2 ans après Katrina.
Des quantités de fils électriques bien apparents, avec des poteaux en bois, souvent très penchés et haubannés.









Mais également un grand nombre de magasins ou d'entreprises qui affichent "ouvert de nouveau".













Des cafés "Fais dodo" où l'on peut boire bien sûr mais surtout danser.
A l'origine les parents se réunissaient dans une maison pour danser, pendant que les enfants dormaient dans de grands lits.










Un module de base des constructions majoritairement en bois. L'extérieur est couvert de clains horizontaux, l'intérieur sans doute lambrissé. On utilise maintenant des panneaux de particules. L'isolation est inexistante, pas de double vitrage, pas de laine isolante, pas de volets. La température de l'intérieur est vite celle de l'extérieur. La clim ou le chauffage fonctionnent donc une bonne partie de l'année et, comme tout cela se fait par air pulsé, toutes les pièces sont chauffées ou refroidies de façon identique. Pour réguler, il ne reste plus qu'à ouvrir les fenêtres à condition de ne pas avoir peur des moustiques, de la facture d'électricité et d'augmenter l'effet de serre!!!!






Une maison rasée et reconstruite avec des panneaux de particules.






La grande majorité des maisons sont divisées en deux appartements tout en longueur. On les appelle shotgun: une balle tirée d'un coup de fusil depuis la porte d'entrée doit traverser toute la maison sans rien toucher!
Il y a beaucoup de fenêtres, elles sont grandes mais l'appartement est assez sombre car il y a peine un mètre entre les maisons. Prix du terrain? C'est peut être comme dans le midi pour se protéger du soleil? Dans tous les cas, on a pleine vue chez les voisins et réciproquement.





Partout, le long de l'avenue, sur le trottoir ou sur la pelouse, des plastiques avec du papier à l'intérieur, qui traînent. Une technique rapide et pratique pour la distribution des journaux: sans s'arrêter, un cycliste coiffé d'une casquette spéciale, balance les paquets.








La maison d'un élu local. On ne peut pas la manquer!










Suite au prochain épisode...


02 novembre 2007

Trick or Treat : an II

Souvenez de l'article de l'an dernier à la même époque. Les mêmes causes produisant les mêmes articles, laissons donc place cette fois-ci aux photos avec un diaporama de notre dernière parade d'Halloween dans le quartier français ou une fois n'est pas coutume le déguisement est grandement apprécié des locaux. Pour le plaisir des yeux, ce sera donc Trick si vous aimez les ambiances morbides ou bien Treat si vous êtes de la gente masculine. Alors à vous de nous dire si vous êtes plutôt Trick or Treat ?