31 juillet 2006

Le debut des recherches

Nos recherches d'appartement commencent dès le vendredi après-midi. Nous sommes aidés, dans nos recherches, par Roxane, l'attachée pédagogique de Belgique (une future collègue de Tantely) qui nous fait visiter dans un premier temps différents quartiers de la Nouvelle Orléans. Nous visitons bien sûr le très célèbre french quarter qui se trouve près du Mississipi et d'où l'on entend la musique des riverboat (sorte de bateau à rouge gigantesque identique à ceux existant dans la série « Tom Sawyer » !!!) . Dès cette première visite, nous avons le sentiment que nous allons beaucoup nous y plaire ! Après un premier aperçu de Nola (nom donné à la Nouvelle Orléans pour New Orleans Louisiana), Roxane nous fait visiter un premier appartement dans un quartier près du « Vieux Carré » (french quarter). Il nous plaît beaucoup, mais nous attendons de visiter d'autres appartements avant de prendre une décision. Nous finissons notre journée par un excellent restaurant libanais que Roxane nous a conseillé.

30 juillet 2006

Depart pour la paroisse de Jefferson

Notre stage se termine vendredi midi (28 juillet) par un lunch avec nos supervisors (ce sont en quelque sorte les inspecteurs responsables de tout un groupement de communes appelé « Parish »). Finalement, après de multiples rebondissements, nous sommes affectés à la paroisse de Jefferson (Jefferson est une ville qui touche la Nouvelle-Orléans, pas très loin du tristement célèbre lac Ponchartrain). Nos nouvelles affectations sont une très bonne chose pour Tantely qui aura un poste bien plus adapté à ses compétences, puisqu'il enseignera les maths et les sciences en Middle School (l'équivalent du collège). Les conditions de travail qu'il aura n'auront également rien à voir avec celles qu'il aurait eues dans la banlieue de Baton Rouge. Les élèves ne sont en effet qu'une dizaine par classe et en plus ils sont sélectionnés pour rentrer au collège en fonction de test de Q. I. Apparemment, le niveau scolaire est excellent, ils ont une année d'avance sur le programme normal américain et sont extrèmement motivés. Me concernant, ma nouvelle affectation ne change pas grande chose, si ce n'est un glissement du Kindergarden (Grande Section de maternelle) au first grade (C.P.)


Après le lunch, nos supervisors nous amènent dans nos paroisses respectives. Nous voilà donc partis pour la mythique New Orleans (à prononcer Nolinnsss) dans un grand van avec nos collègues français, espagnols et mexicains recrutés dans la même paroisse. Arrivés à New Orleans, notre supervisor nous dépose dans une guesthouse (sorte de bed and breakfast) au charme très désuet. Nous pouvons y rester une semaine (payée par notre paroisse d'affectation), le temps de trouver un appartement, une voiture et de faire toutes les démarches administratives.




28 juillet 2006

Stage de survie

Nous voilà donc à Baton Rouge depuis 3 jours dans un hôtel Holiday Inn Select avec tous les enseignants recrutés pour enseigner en Louisiane soit le français soit l'espagnol. Il y a donc un formidable melting pot de belges, mexicains, français, espagnols, canadiens et africains. Le but du stage est de nous donner les clefs de la "survie" en Louisiane tant au niveau professionnel que pour la vie de tous les jours. Nous avons par exemple eu comme séminaires : "Social security forms", "Teachers of french immersion" ou encore "Exploring Louisiana's Francophone cultures and langages". Et un séminaire qui nous a particulièrement interpellé "Culture Shock" ou comment se préparer à vivre et travailler avec des valeurs et des conceptions bien différentes de la France.
Notre programme est plus que chargé : petit déjeuner en général à 7 heures suivi de plusieurs séminaires, lunch de 12 h à 13 h et reprise jusqu'à 18h30.
Ce qui est particulièrement difficile, c'est de rester toute la journée dans des grandes salles de séminaires ultra climatisées, sans aucune fenêtre . Nous sommes depuis trois jours à Bâton Rouge est la seule sortie de "repérage" a été d'aller dans un supermarché "Wal-Mart" avec quelques collègues le soir après le diner (ici les magasins sont ouverts de 6h à minuit !).

Et comme nous n'avons pas encore de voiture, nous nous y sommes rendus à pied. Et bien figurez-vous que si le supermarché n'était qu'à 10 minutes de l'hôtel les enseignements ont été nombreux :
- Tout d'abord, il n'y avait que nous, pauvres petits français, à circuler à pied...
- Ensuite, les américains, dans leur énorme voiture, nous regardaient avec un air incrédule du style " Mais, qu'est-ce qu'ils ont ceux-là, ils sont malades ou quoi ?"
- Enfin, il fallait attendre de longues minutes avant qu'il y ait un signal pour piétons qui ne durait d'ailleurs que quelques secondes. Il ne faut tout de même pas exagérer !!!

23 juillet 2006

J-1 avant le départ

Voilà, nous sommes à J-1 avant le grand départ. On a enfin réussi à boucler nos valises !!! Vu que nous n'avons droit qu'à 2 valises de 25 kgs et un bagage cabine de 12 kgs, il a bien fallu se montrer sélectif. Tantely a tout de même réussi à glisser son X-box dans sa valise, prétextant que "Comme ça, on pourra regarder des DVD."
Dans nos bagages, il y a aussi les cadeaux pour nos futurs supervisors. Et oui, à l'entretien, on nous avait fortement conseillé de ne pas arriver les mains vides et on nous avait dit qu'ils adoraient les produits typiquement français. On pensait amener un bon fromage bien odorant, mais on n'aurait pas pu passer la douane !!! Du coup, nous nous sommes rabattus sur des produits plus classiques : du vin, un parfum et une cravate. Pour la cravate, nous ne l'avons pas achetée dans n'importe quelle grande surface ! Sous les conseils très avisés de notre chère docteuresse es-classe ;-), nous sommes rentrés pour la première fois de notre vie dans une boutique Lancel. L'aventure avant même le départ !!!
Ces présents ont certes pour but d'être respectueux des coutûmes mais surtout ont pour objectif de se faire bien voir dès le départ par nos supervisors !!! Car ce sont eux qui, tout au long de l'année, nous évalueront et pourront nous licencier dès la fin de l'année scolaire...

16 juillet 2006

Le calme avant la tempête...

Voila donc comment à J-9 nous occupons nos derniers jours de vacances en France... Vous reconnaitrez le très célèbre livre "The first days of school : how to be an effective teacher" ainsi que l'indispensable "English grammar in use" des éditions Cambridge pour espèrer rafraîchir les quelques notions d'anglais qui peuvent subsister encore...

Au passage, nous sommes dans un ancien petit village de mineurs, perdu dans les montagnes au milieu des P.O (Pyrénées Orientales). Pour ceux qui ne connaissent toujours pas, c'est à mi-chemin entre Perpignan et Font-Romeu... Et voici donc la magnifique vue que nous pouvons avoir de là haut (à 800m d'altitude tout de même !) en ces temps de canicule...


Magnifique, non ?

14 juillet 2006

Que c'est bien rangé !

Ca y est, nous sommes officiellement des nomades. Notre appart a été rendu. Et en attendant le 25 juillet, nous squattons avec tout notre attirail chez nos parents respectifs...

13 juillet 2006

Maudit permis international

Voilà plus de 2 mois que nous savons que nous partons...

2 mois, ça peut paraître long, amplement suffisant pour préparer un départ. Et bien, faut bien se l'avouer on n'a pas arrêté une seconde. Ce n'est pas tant le déménagement en lui-même qui nous a pris du temps, mais cette maudite paperasse à régler !!!

Voilà, par exemple, comment passer des heures pour obtenir un seul des documents nécessaires :

Nous avons absolument besoin du permis international pour pouvoir conduire aux USA. Donc, on se rend dans un premier temps à la préfecture pour demander le formulaire nécessaire. Revenus à la maison, en le lisant plus attentivement, on se rend compte qu'il faut fournir comme pièce notre permis. Cela semble tout à fait logique, MAIS, bien sûr il y a un MAIS, il faut que le permis soit à notre adresse actuelle. Et bien sûr, ce n'est pas le cas. Donc, deuxième visite à la préfecture pour avoir le formulaire qui nous permet de changer le permis français. Qui dit formulaire à remplir, dit formulaire à rendre. Et donc une troisième visite à la préfecture. Trois visites, et toujours pas de permis international...A la quatrième visite, on récupère quand même le permis. Non, non pas encore l'international, le français. Et on peut enfin déposer le formulaire pour obtenir l'international ! Si vous suivez bien, on n'a toujours pas notre permis international !!! Une cinquième visite s'imposait, tout de même !!! Beaucoup de temps perdu pour un permis qui ne nous servira que pour les trois premiers mois. Parce que passé ce délai, il nous faut passer le permis américain.

02 juillet 2006

Le rendez-vous à l'ambassade

Nous avions donc pris par téléphone un rendez-vous à l'Ambassade. Non par pour déguster des Ferrero Rocher mais pour passer un entretien avec un officier américain !!!


Le rendez-vous était fixé le 10 juillet à 9h30. On nous avait conseillé d'arriver très tôt pour limiter le temps d'entente. Nous sommes donc arrivés à 7h08 devant l'Ambassade. Le réveil avait été difficile car la nuit très courte. Nous avions en effet décidé d'aller voir la finale de la coup du monde au stade Jean Bouin sur écran géant pour partager avec des miliers de personnes un grand moment de bonheur. Mais les seules choses que l'on ait partagées ce sont les longs moments d'attente pour arriver à prendre le métro et rentrer tristement chez nous.

Revenons à notre visa ! Nous avons attendu 20 minutes devant l'Ambassade, il n'y avait seulement qu'une vingtaine de personnes devant nous. Une fois rentrés dans l'ambassade, nous avons bien sûr eu droit à des contrôles de sécurité : "Enlevez ceinture, montre, clefs...et déposez-les dans ce bac." ou "Ouvrez votre veste." ou encore "Non, pas de nourriture au sein de l'ambassade."
Après le contrôle de sécurité, nous sommes arrivés à un premier guichet où trois dames contrôlaient tous les papiers. Une fois le contrôle fait, nous sommes allés à un deuxième guichet pour déposer nos papiers et recevoir en retour un numéro d'appel pour le troisième guichet qui est celui de l'officier qui accorde le visa.

Nous avons donc attendu patiemment 30 minutes avant que le numéro 11 ne s'affiche au dessus du guichet. Et là, le RDV n'a duré que le temps de scanner l'empreinte de nos 2 index et de vérifier les DS. Aucune question sur nos motivations à venir travailler aux USA, sur la durée de notre séjour...Nous qui nous en faisions tout une histoire de ce RDV !!! Nous étions presque déçus qu'il ne "s'interesse" pas plus à nous. Du coup, nous étions sortis de l'Ambassade à 8h20. Par contre, on conseille vraiment d'arriver très tôt car l'attente s'annonçait bien plus longue pour ceux qui arrivaient plus tard.

Pour finir notre "épopée visa", nous avons reçu nos passeports par chronopost le lendemain matin.