Deja vu : premier film post Katrina

Déjà vu (prononcé à l'américaine "deilleja vou" !!!) est un film qui a été tourné à New Orleans dans le courant du mois de janvier 2006. C'est la première grande production cinématographique à avoir été tournée dans la ville après le passage de Katrina. Nous irons donc voir ce soir ce film sur les conseils de nos collègues américains qui disent avoir été pris dans les bouchons à cause des routes "requisitionnées" pour cause de tournage ! Et puis ce sera aussi une autre facon de voir New Orleans à travers la loupe hollywoodienne. On vous donnera nos impressions dans les commentaires dans les prochains jours...

Synopsis :

Alors qu'il enquête sur l'explosion d'une bombe sur un ferry à la Nouvelle Orléans, l'agent Doug Carlin se voit enrôlé au sein d'une nouvelle cellule du FBI ayant accès à un appareil gouvernemental top secret permettant d'ouvrir une "fenêtre sur le temps", et ainsi de retrouver les preuves nécessaires à l'arrestation d'importants criminels. Cette fenêtre permet d'observer des évènements dans le passé s'étant déroulés quatre jours, six heures et quelques minutes auparavant... pas une de plus, pas une de moins.
Durant son investigation, Doug va découvrir que ce que la plupart des gens pensent n'être qu'un effet de leur mémoire est en fait un don bien plus précieux, une force qui le mènera vers une course contre la montre pour sauver des centaines d'innocents.

«Quand l'ouragan a frappé, nous avons dû reporter le tournage, d'abord prévu pour l'automne 2005, rappelle le producteur Jerry Bruckheimer. Nous avons pensé déménager nos pénates ailleurs - Seattle faisait partie des villes prises en considération - mais Tony tenait à tourner à La Nouvelle-Orléans, quitte à devoir attendre plusieurs mois. Tony est très persuasif!»

«J'y tenais, affirme de son côté le réalisateur, car La Nouvelle-Orléans est un personnage en soi dans ce film. Le scénario avait déjà été adapté en fonction de cette ville unique en Amérique du Nord. Et puis, je crois que les gens avaient bien besoin de notre soutien en ces temps très difficiles.»

Denzel Washington affirme pour sa part que cette décision d'ordre artistique était logique dans les circonstances. «C'était bien de dépenser des sous et de donner du travail à des gens dans une ville qui avait encore du mal à se remettre de la tragédie qu'elle a vécue.»