There can only be one !

Avec le frérot de passage à New Orleans, décidément nous n'avons jamais eu autant de visiteurs que depuis que nous avons décidé de retourner définitivement en France à la fin de l'année scolaire. Aussi, nous profitons à fond des dernières semaines à la Nouvelle Orleans pour re-découvrir et apprécier encore plus les bienfaits de cette ville. Avec les playoffs NBA qui ont commencé depuis quelques jours, nous avons eu la chance de voir les Hornets gagner face à leurs éternels rivaux texans de Dallas lors du deuxième match de la série. Nous avons pu assister avec nos copains Marie, Reagan et Julien à un match d'anthologie où les Chandler-Paul-Stojakovic et compagnie ne pouvaient rater aucun panier. Et dans cette salle en délire, l'ambiance y était telle que nous avons compris l'importance d'avoir terminé 2eme de la conférence ouest pour avoir l'avantage du terrain. Du coup, c'est décidé on essaye de retrouver des places même au marché noir pour y emmener Andry qui ne rêve que d'aller voir un match de NBA ! Et de surcroit pour une éventuelle victoire au Game 5 qui qualifierait les Hornets pour les demi-finales de conférence certainement contre les Spurs.

Mais la fièvre des playoffs gagne aussi le monde politique puisque le fameux clip de promotion des playoffs de la NBA There can only be one* a été repris en couverture du magazine Times pour rappeler la bataille Obama/Clinton chez les démocrates. Et effectivement, il n'en restera qu'un en juin après la nomination par les super-délégués... enfin s'ils ne s'entretuent pas d'ici là !

* venant à l'origine du film Highlander, souvenez-vous Christophe Lambert...magnifique !

Je le reconnais, c'est .... !!!

Le week-end dernier, alors que nous "promenions" nos amis touristes James et Gege venus spécialement de France pour découvrir les clubs de jazz de New Orleans sur Frenchmen street, nous avons fait une rencontre surprenante. La Nouvelle Orleans est aussi connue comme le Hollywood du sud, avec la multitude de films et séries qui y sont tournes. Aussi, devant le Blue Nile, nous avons vu cet acteur qui nous paraissait familier. Il nous a bien fallu quelques minutes avant de l'identifier. Et vous ? Saurez-vous le reconnaitre ou du moins savoir de qui il s'agit ?

Un petit indice... J'ai cru qu'il allait décrocher son téléphone et demander à l'opérateur de le rapatrier !

Couchsurfing, je te dis ! Couch quoi ca ?

Comment vous faites vous pour partir et passer des vacances pour pas trop cher ?

• vous faites du camping et vous mangez des pâtes tous les jours
• vous dormez dans votre van pour économiser les nuits d'hôtel après avoir retiré les sièges arrières passagers
  
• vous dormez dans des motels poisseux en bordure d'interstate avec les coupons de réductions récupérés dans les stations essence
  
• vous vous faites héberger chez votre pote Tony Parker qui habite dans une super villa de Beverly Hills

On doit vous avouer qu'on les a presque tous essayés. Mais, lors d'une party dans la maison violette voisine chez Reagan et Marie, nous avons découvert par l'intermédiaire d'une collègue codofil un nouveau système : le couchsurfing. Mais qu'est-ce donc ?

" C'est un anglicisme que l'on pourrait traduire par le fait de « passer d'un canapé à l'autre ». La participation à CouchSurfing est libre et gratuite. Chaque membre peut dialoguer et demander l'hospitalité aux autres membres. Les utilisateurs du service ont à leur disposition une interface claire qui permet d'exposer largement sur leur profil personnel leurs goûts, préférences, orientations, intérêts... Il est aussi possible d'illustrer son profil par des photos personnelles. Chacun peut émettre des commentaires au sujet de leurs hôtes ou visiteurs. Les paramètres du séjour (hébergement, rencontres, activités...) sont déterminés d'un commun accord entre les utilisateurs préalablement à leur séjour. L'intérêt de ce service va au delà du simple hébergement : c'est une opportunité de rencontres culturelles cosmopolites, à moindre coût, et sécurisées grâce à différents systèmes de suivi et de cautionnement."

Donc voila, pendant notre séjour à Orlando, nous avons expérimenté pour la première fois, il est vrai non sans une certaine appréhension. Car même si le système est sécurisé et que l'on a beau avoir dialogué par email avec notre futur hôte, cela ne reste que de l'écrit. Il faut une sacre dose de confiance des deux cotes ! On ne sait jamais si on ne va pas dormir chez un psychopathe qui vous découper à la tronçonneuse pendant la nuit.

Tout compte fait, on a rencontre des gens plutôt sympas et intéressants. A Orlando, un gars qui se surnomme Fat American et qui a une entreprise de T-shirts anti-Bush. Et à Pensacola, on a ete accueillis comme des rois par une dame d'une quarantaine d'annees prof de yoga et altermondialiste qui ne reve que de faire du couchsurfing dans les Pyrénées. Avis aux amateurs !!!