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27 juin 2007

Ce qu'il ne faut pas prendre !

Pour ceux qui vont connaitre la terrible épreuve des valises!!!


Après l'article "Ce qu'il ne faut pas oublier ! ", voici l'article "Ce qu'il ne faut pas prendre" ! Nous allons donc vous fournir une précieuse information qui va vous éviter de prendre des kilos d'affaires inutiles. Avant de partir, nous savions qu'il nous fallait acheter des adaptateurs de prises pour pouvoir utiliser tous nos appareils électriques français. Ce que nous savions pas, ignares que nous étions, c'est qu'aux Etats-Unis le voltage n'est que de 110 Volts. Nous nous sommes donc retrouvés à devoir repasser nos vêtements avec une "puissance" deux fois moins importante. Sachant qu'en plus, nous ne sommes pas les rois du repassage, on vous laisse imaginer l'état de nos habits !!! En plus du fer à repasser, nous avions aussi eu la grande idée de prendre dans nos bagages : une console Xbox, un sèche-cheveux, un épilateur, un routeur internet, un téléphone fixe... Et oui toutes ces affaires ont eu droit à un aller-retour ! Par contre si les appareils ont un transformateur comme les portables indiquant Input 110-240V, vous pouvez les prendre sans soucis.

18 mai 2007

Ce qu'il ne faut pas oublier !

Voici un message que nous avons recu, il y a quelques jours, de Céline une future codofilienne, Alors si parmi les lecteurs, il y a certains "anciens" qui peuvent répondre, n'hésitez pas à faire partager vos réponses en les laissant dans les commentaires.

Salut,

on a passé l'entretien codofil l'année dernière le même jour [...] mais cette fois, c'est la bonne! cette année l'arrivée c'est le 29 juillet.

En fait, j'aurais aimé quelques tuyaux si possible. genre le truc auquel il faut ABSOLUMENT penser, et auquel tu pense pas.

Merci et peut-être à bientôt? il y a des rencontres de prévues entre nouveaux arrivants et "anciens"?

A+, céline

06 septembre 2006

Merci, merci et encore MERCI !!!



Ca y est, j'ai enfin rétrouvé mon bagage cabine! Ah oui j'avais peut-être omis de dire que je l'avais malencontreusement égaré à l'aéroport de Houston, notre escale pour aller à Baton Rouge.


Comment je l'avais égaré ??? Je préfère rester très discrète quant aux circonstances de cette regrettable disparition. Que contenait-il ? Tout ce que je ne voulais absolument pas perdre, bien sûr !!!


Plutôt que de m'attarder sur ce regrettable incident, je préfère faire une spéciale dédicace à tous ceux qui ont contribué à clore cette affaire :




  • Un énorme MERCI à Cécile qui est restée avec moi à l'aéroport pour téléphoner au service des valises perdues de Houston alors qu'il était 11 heures du soir heure locale, soit 6 heures du matin, heure française.






  • Merci à notre attaché pédagogique, sans qui je n'aurais jamais pu retrouver ma valise.




  • Merci à Marie pour avoir essayé de multiplier les pistes de recherche.




  • Merci à Roxane qui a ramené l'objet de tant de tracas à la Nouvelle Orléans.




  • Merci à tous ceux qui m'ont remonté le moral en restant optimiste par rapport au dénouement de l'affaire.




  • Et enfin merci à tout le personnel des aéroports de Houston et de Baton Rouge !!!



18 août 2006

Notre Dodge Caravan

Voila, après les encombres pour passer et avoir le permis, finalement obtenir une voiture et avoir une plaque à côté semble être une simple formalité. C'est par l'intermédiaire d'Otis, le chauffeur du schoolboard (l'équivalent du rectorat local), que nous avons entendu parler de cette bonne occasion. En effet, il avait déjà accompagné Marie chez un "car dealer" pour essayer une ou deux voitures et lui avait ainsi éviter de se faire rouler. Et finalement, son voisin lui a vendu une voiture pour moitié moins cher et en bien meilleur état. Comme quoi, tout ici se passe par les connaissances. Quant à nous, c'est aussi une très bonne occase, puisque pour 2900$, il nous a dégoté un monospace "Dodge Caravan" à 7 places de 1997 avec 100 000 miles avec bien sûr l'option indispensable pour la Louisiane : la clim !!! Il est vrai que nous avons vu grand ! Mais ne sommes nous pas dans le pays adéquat ? Et puis, après les déboires du matelas, on aura toujours besoin de place pour les futurs meubles à acheter (peut-être sur la Craigslist). Et puis, en cas d'évacuation prématurée de N.O. pour cause d'ouragans, on pourra charger à fond la mule !!!

Après la voiture, la deuxième étape est d'obtenir la fameuse plaque minéralogique. Pour cela, deux solutions :
- 1ere solution : revenir de nouveau à l' "Office of Motor Vehicles", ce qui veut dire, refaire la queue. En plus, les bureaux ferment à 16h, ce qui est infaisable lorsque l'on finit tous les jours de la semaine à 15h30.
- 2eme solution : aller dans un "Notary shop" qui s'occupe de tout quitte à payer un petit peu plus (environ 40 $). C'est bien sûr l'option que nous avions choisie.

Résultat en 48h, la voiture est assurée et la plaque est prête à être posée. A piece of cake !! Nous voila donc maintenant presque comme de vrais américains avec notre van familial prêts à arpenter les longues routes jusqu'au Texas ou en Floride aux prochaines vacances... fin novembre !!! :-(

16 août 2006

Matelas queen size

Une fois la maison trouvée, il faut l'équiper en lit pour éviter de dormir pendant des semaines sur des matelas gonflables ! Le problème ici, c'est que les gens sont un peu plus grands et "costauds" que les français. Les matelas existent donc ici en 3 tailles : "full size", "queen size" et "king size" correspondants respectivement à une et demie, deux et trois places françaises. Nous nous sommes dit que, bien que pouvant être considérés comme très minces par rapport à beaucoup d'américains, nous n'allions pas prendre le risque de nous coller l'un à l'autre dans un full size pendant les nuits chaudes et moites de Louisiane. Après plusieurs essais infructueux sur la Craigslist, on se dit que l'on n'a pas envie de dormir dans la transpiration d'on ne sait qui ! On opte alors pour le matelas et le sommier neufs !!! Mais le problème c'est que pour éviter de payer des frais de livraisons exorbitants, on décide de le faire soi même. Et une des collègues de Sandrine a eu beau nous avoir prêté le plus grand van existant sur le marché, quand ça ne rentre pas, ça ne rentre pas !!! Alors, imaginez-nous conduire ce van sur la Airline Highway à 30 mph portes grandes ouvertes...

13 août 2006

Permis de conduire

Lundi 7 août, la journée commence très tôt. A 6h, nous sommes déjà debout car nous devons aller passer le permis de conduire américain. Et pour ne pas avoir trop à attendre, nous décidons d'être au "Motor Vehicles Office" au moins une heure avant l'ouverture (soit 7h !!!). En effet, quelques minutes plus tard, il y a déjà plus de 200 personnes qui attendent sous le soleil et sans la clim ! Quel sacrilège pour ici ! En effet, depuis notre arrivée, nous avons remarqué que les américains ne passent pas plus de 30 secondes à température ambiante. Ils passent de leur bureau climatisé à leur maison climatisée, au mall climatisé, tout cela bien sûr en passant par une voiture climatisée et réglé à 65°F soit presque 16° C !!! Il suffit de demander à tous ceux qui étaient au stage à Baton Rouge. On pensait avoir chaud en arrivant en Lousiane, et finalement il aurait presque fallu amener une petite laine. Enfin, tout ça juste pour vous dire qu'ils sont vraiment motivés ceux qui veulent passer le permis...

Ensuite, à 8h ouverture des portes et distribution d'un petit ticket qui vous permet d'attendre encore un peu qu'on vous appelle au bon guichet. Une fois que vous êtes appelé, il faut réussir à comprendre le ou la guichetière aussi aimable qu'une porte de prison et lui fournir tous les papiers nécessaires (passeport, DS2019, I94, attestation du CODOFIL, ..., etc.) et réussir à baragouiner quelques mots d'anglais pour expliquer pourquoi vous n'avez pas encore de SSN (Social Security Number : l'autre véritable papier d'identité américain). Après encore une demi-heure d'attente, il faut passer les deux épreuves informatisées sur les "Traffic sign" (panneaux routiers) et l'autre plus difficile sur les connaissance des "Laws and safe driving practice" (loi et conduite en sécurité). Puis vient la partie normalement plus facile, celle de la conduite, dans la mesure où l'on s'est habitué à la boite de vitesses automatique et à la position des feux placés juste après le carrefour! Encore, faut-il pouvoir conduire la voiture que vous fournissez. En effet, contrairement à la France, vous passez l'examen avec votre voiture. Et pour de pauvres français à peine installés, ce sera sur une voiture de location. Et il faut que votre nom figure sur le contrat de location. Pour moi ce n'était pas le cas, on a donc gagné un A/R à l'aéroport. Résultat, après presque 1h, 50 questions et 15 min de "Road test" autour du paté de maison, sur les 4 français que nous étions, deux ont eut le permis tout de suite (Bravo Sophie et Marie !!!). Sandrine avait réussi la partie écrite mais ne pouvait pas passer la conduite car pas de test de conduite entre 11h et 13h, ni par temps pluvieux d'ailleurs. Quelle plaie !!! Et l'après-midi, nous ne pouvions pas revenir car le SchoolBoard nous imposait d'aller faire des "Drug Test". Idem pour les autres jours restants de la semaine, pris entre stages et pré-rentrée. Quant à moi, apparement je n'avais pas assez révisé la bible du permis car j'ai fait une faute de plus qu'autorisé sur le test des lois, tout en ayant fait 0 faute à celui des panneaux.Il ne nous reste donc plus qu'à revenir samedi matin de très bonne heure. Pour la grasse matinée que l'on attendait, il va donc falloir attendre un peu.

Rebelotte donc samedi matin, rien de nouveau sous le soleil brûlant du grand sud, si ce n'est qu'on apprend que maintenant, nous ne pouvons toujours conduire la voiture de location, car nous avions décliné l'assurance AVIS. Et allez expliquer à un officier américain pointilleux que vous êtes quand même assuré par la carte VISA Premier et que c'est pour ça que vous avez refusé de prendre une assurance supplémentaire et que c'est écrit en français sur le contrat VISA. "I'm sorry Sir, but I just can read that your insurance is DECLINED !!!". Et là que faire ??? Se tirer une balle ? En tout cas, il y a de quoi perdre patience !!! Heureusement, il y avait une autre française, Pauline qui attendait de passer ses tests. Elle était venue avec Scott, un copain américain, qui s'est gentiment de nous prêter sa voiture. Bizarre d'ailleurs que l'on puisse conduire la voiture de quelqu'un d'autre et pas celle de location. A 11h, après cette formalité de l'épreuve de la route, WE DIT IT !!! Nous avons maintenant un ID, une véritable pièce d'identité reconnue partout aux Etat-Unis. On peut maintenant acheter une voiture !!! Wowwwwww....

11 août 2006

France 2 à NOLA

A force d'ententre des "I 'm gonna..." toute la journée, on arrive vite en surcharge cognitive. Rien de tel alors que d'entendre parler un peu français. Et c'est sur le journal de 20 heures de France 2, qui habituellement ne nous fait pas plus d'effet que ça, que nos oreilles et notre cerveau ont pu se reposer un peu. Quel bonheur !!! Alors, comme on dit ici "God bless Internet", et je dirai même plus : Vive le wifi du voisin !!!!



06 août 2006

A la quête d'un portable

Quand vous arrivez aux Etats-Unis et que vous n’avez ni de « social security number » ni d’ « ID » autant dire que vous êtes un NOBODY. Quand vous entreprenez une démarche commerciale ou administrative quelconque, la première chose que l’on vous demande c’est votre « social security number ». Vous voulez ouvrir un compte en banque, il faut un « social security number ». Vous voulez louer un appartement, il faut « social security number ». Et pour acheter un portable, c’est la même chose. L’historiette que voici en est un exemple.
Lundi 31 juillet, nous nous rendons accompagnés de Nadège dans un magasin de portable : il s’agit de la société Sprint. Accueil sympathique de ces quatre « customers » qui s’apprêtent à ouvrir 4 lignes. Explication de la situation : professeurs français sans « social security number ». Apparement ça ne pose pas de réels problèmes. Malheureusement nous devons quitter précipitemment le magasin car nous avons rendez-vous pour notre deposit à notre petite maison violette. Le manager propose de rester ouvert jusqu’à ce que nous repassions. Finalement, nous prenons rendez-vous pour le lendemain matin.
Mardi 1er août, nous voici de retour dans le magasin, emballés à l’idée de repartir avec nos portables et nos abonnements made in USA. Une première déception nous attend : le magasin est fermé, sans raison. Nous nous apprêtons à quitter l’endroit lorsque nous voyons arriver le manager. Nous entrons à sa suite dans le magasin. Il nous laisse poiroter pendant 10 minutes car il est occupé à passer des coups de téléphone. Finalement, il nous annonce que la jeune personne qui s’est occupée de nous hier ne sera de retour que dans 45 minutes. Légèrement agacés, nous quittons le magasin… 1heure plus tard, nous voici de retour… et c’est pour entendre que pour l’ouverture d’une ligne, il faut laisser un deposit de 150$ pour chacune. En effet, nous n’avons pas d’ « historical credit ». Nous plaidons notre cause, appelons notre supervisor, mais rien n’y fait. Je vous l’ai dit sans « social security number » pas de portable.
Nous ne nous décourageons cependant pas et reportons tout notre dépit sur la compagnie S--- et les sbires qui se sont occupés de nous. Jeudi, c’est dans un magasin de produits informatiques qui fait aussi de la téléphonie mobile que nous nous rendons. Nous demandons des informations sur les produits de la compagnie de téléphonie mobile qui d’après Otthis, notre chauffeur, est la meilleure: T-Mobile. A nouveau, c’est la désillusion : sans « social security number » on ne peut pas nous ouvrir de ligne… à moins de déposer cette fois 500$. Ecoeurés, nous quittons l’endroit. Mais, nous ne décourageons pas. WE CAN DO IT !
Le lendemain matin, nous allons dans un des magasins de la chaîne de téléphonie T-M----. Accueil très chaleureux. Tout se passe bien jusqu’à la question fatidique : quelle est votre social security number ? Non, nous ne pouvons pas ouvrir de ligne sans un deposit très important. Finalement, nous décidons de faire avec le système et d’attendre de devenir des SOMEBODY grâce à notre « social security number ». Mais en attendant, comme nous avons un besoin urgent de portable, nous achetons une carte prépayée. Et on n’a même pas besoin d’acheter de portable car celui de Sandrine et Tantely fonctionne parfaitement. Voilà, WE DID IT ! Nous disposons désormais d’un portable pour quatre. Pour des NOBODY, ce n’est pas si mal, don’t you think ?

04 août 2006

Comme au camping

Vendredi soir, nous avons passé la première nuit dans notre superbe maison violette. Mais comme elle est "unfurnished" (non meublée) et que nous n'avons emmené que deux malheureuses petites valises (de 25kg chacune tout de même), nous n'avons pas grand chose dans ces 100m². Nous devons donc nous improviser comme campeurs en herbe. Nous mangons nos premiers repas "non industriels" sur ce qui fait office de bar. Nous dormons sur des matelas gonflables et nous profitons du Wifi d'un de nos voisins pour chercher des renseignements sur internet ou rédiger des articles pour le blog. Il faut pourtant savoir que depuis le début de nos "aventures", nous utilisons beaucoup les services d'un site de petites annonces de particuliers new orléanais : la Craigslist Il nous a déjà permis de trouver une maison, on espère maintenant qu'il nous permettra de trouver les meubles, lits, matelas et autres accesoires de la maison. En effet, il y a ici chaque week-end des "garage sale" ou "yard sale" (sorte de vide greniers dont les américains raffolent au moment de déménager). On espère donc en faire quelques uns en espérant y trouver le "stuff" qui rendra notre maison moins vide pour une somme modique. En attendant, il faut savoir qu'une table à repasser peut toujours faire office de bureau !

01 août 2006

Maudite carte bancaire

Journée cruciale, ce matin nous rencontrons notre principale. Nous nous mettons tous les quatre sur notre 31 et partons donc pour nos établissements respectifs. Nous déposons donc Tantely à sa Midlle School et nous nous rendons toutes les trois à l'elementary school J. C. Ellis. Dès notre entrée dans l'école, on nous repère vite comme "the french teachers" alors même que nous n'avons pas fait profiter de notre très bel accent !!! Avant de rencontrer notre "supérieure hiérarchique", une collègue, Terry, nous fait visiter l'école.


Face à face dans le bureau. La principale n'a pas l'air si terrible que ça. Elle semble ravie de notre arrivée en Louisiane. On ne sait pas encore exactement ce que l'on attend de nous mais ce qui est sûr c'est que si quelque chose ne va pas elle nous le dira. Elle conclue ce bref monologue par un propos encourageant: "I bark more than I bite" (j'aboie plus que je ne mords). Cela nous laisse un peu perplexe (surtout que l'on a compris l'expression qu'un quart d'heure plus tard).



Nadège, toujours aussi serviable nous explique le fonctionnement de l'école. Nous retournons chercher Tantely à son école hight tech où chaque élève aura un portable avec le wifi.
Nouveau challenge: on décide de partir à la banque pour ouvrir un compte. A nous cinq, on monopolise les chaises de la salle d'attente de la Chase Bank. Un conseiller nous reçoit ou plutôt reçoit Nadège qui plaide notre cause et s'en sort victorieuse! Après 3/4 d'heure, nous avons notre compte avec chéquier et carte temporaire. Marie, qui a passé tout son temps à signer ses travellers, peut enfin s'en débarasser.

Nous essayons en vain de retirer de l'argent pour payer le deposit, indispensable pour réserver notre petite maison violette. Toute la journée, nous essaierons de comprendre le fonctionnement des distributeurs américains mais c'est peine perdue, ils ne veulent rien nous donner. Pourtant, nous avions pris des précautions pour ne pas avoir ce genre de problèmes en prenant une carte visa premier very expensive. Après avoir contacté notre banque, il s'est avéré qu'ils avaient mis des plafonds très bas d'où l'intérêt, n'est-ce pas, de prendre une carte visa premier!!

Nous retournons à la petite maison violette. Marie et Sophie donnent leur deposit et leur loyer et en échange elles reçoivent leur Sésame si précieux. Elles vont pouvoir enfin s'installer dans leur home sweet home. Quant à nous, toujours grâce à la gentillesse de Nadège; nous pouvons réserver la maison grâce au chèque de caution qu'elle fait. But WE WILL HAVE IT!

Enfin, nous partons à la recherche de téléphones portables, histoire d'avoir une journée de winners !!! Nadège, notre super Nadège, nous accompagne dans le magasin où elle a acheté le sien (Sprint). Heureusement qu'il y a des papiers expliquant les différentes offres. Car j'ai déjà du mal à comprendre quand on me demande comment je m'appelle, alors comprendre les différentes explications pour les forfaits disponibles, it's impossible !!!
Bon bref, les formalités sont un peu longues, ils n'ont pas l'air de savoir trop comment s'y pendre et nous assurent que nos portables seront près pour le lendemain.

Les journées en Louisiane étant pour l'instant sans fin, nous décidons d'aller regarder les voitures d'occasion. Toujours sous les conseils très avisés de Nadège, nous nous rendons chez Landry, un dealer (non pas de drogue mais de voitures !!!). Marie essaye une voiture qui correspond à ses attentes. C'est la seule voiture qui n'est pas à boîte automatique de la Louisiane !!!




Les maisons violettes

Aujourd'hui, nous avons 2 visites d'appartement. L'une à midi, l'autre à 13 heures.

Etant donné que l'on ne veut pas arriver en retard à notre premier rendez-vous, nous partons assez tôt de notre guest house et nous arrivons finalement 1/2 d'heure en avance. Soucieux de rentabiliser à fond notre temps si précieux, nous en profitons pour bosser notre code en attendant le propriétaire. Le temps passe, il est midi passé, bizarre pour ces américains qui veulent tant qu'on soit “on time” !!! Le propriétaire n'arrive toujours pas. Nous lui passons un coup de téléphone, Monsieur est en train de faire son jogging. Nous l'attendons encore un quart d'heure mais nous sommes obligés de partir pour nous rendre au deuxième rendez-vous. Ce n'est pas grave. WE CAN DO IT !!!!


Nous voici donc partis à l'intersection de Cleveland Street et de Salomon Street. C'est une magnifique petite maison violette. L'intérieur est nickel, refait à neuf, les cuisines toutes équipées (gazinière, lave vaisselle et un énorme frigo “with icemaker” !!!), il y a un superbe parquet en bois massif et dernière la maison, il y a même un petit jardin. La proprio payant même le jardinier pour tondre la pelouse! Et tout ça pour 925 $ par mois avec un seul mois de caution. Et puis au bout de quelques minutes, la proprio nous demande si nous ne connaitrions pas des personnes pour louer l'appartement juste à côté qui est la réplique exacte en symétrique de celui-ci. Quelle bonne surprise !!! Nous sautons donc sur l'occasion pour aller visiter le “futur nôtre” puisque nous étions venus à l'origine pour visiter avec Sophie et Marie.goo


La maison se trouve dans un quartier qui a été touché pour Katrina. Mais pas mal de maisons sont déjà reconstruites. Tous les quatre, nous pensons que nous contribuerons à notre façon, d'une manière très modeste, à la renaissance d'un quartier de la Nouvelle Orléans.


Du coup, nous disons quand même à la proprio, que nous attendons un peu avant de prendre notre décision, mais nous sommes presque sûrs que cette petite maison violette sera bientôt notre demeure.


Et comme maintenant, nous avons une superbe voiture climatisée, nous décidons de nous rendre jusqu'à nos écoles, pour calculer le temps du trajet. Seulement 10 minutes pour le middle school de Tantely et 10 minutes de plus pour notre elementary school. It's perfect !!!


Voilà presque une semaine que nous sommes partis, notre linge sale s'accumule. Du coup nous décidons de trouver une laverie. Nous avons des difficultés en à trouver une. Du coup, nous nous rendons dans le french quarter, où Sophie a le souvenir d'en avoir vu une. Avec quelques difficultés, nous en trouvons finalement une. En attendant que la lessive se fasse, nous nous connectons grâce au wifi de nos portables sur des réseaux non sécurisés. Vive la technologie !!! Par contre rester dans la laverie relève de l'héroïsme, tant nous sommes harcelés par les moustiques !!! Et ce fut la première fois que nous en “rencontrions” depuis notre arrivée en Lousiane. En plus des batiments typiquement coloniaux, de la chaleur moite, les moustiques n'ont fait qu'ajouter un point commun de plus entre le french quarter et certains quartiers de Cayenne en Guyane française!!!




31 juillet 2006

Le debut des recherches

Nos recherches d'appartement commencent dès le vendredi après-midi. Nous sommes aidés, dans nos recherches, par Roxane, l'attachée pédagogique de Belgique (une future collègue de Tantely) qui nous fait visiter dans un premier temps différents quartiers de la Nouvelle Orléans. Nous visitons bien sûr le très célèbre french quarter qui se trouve près du Mississipi et d'où l'on entend la musique des riverboat (sorte de bateau à rouge gigantesque identique à ceux existant dans la série « Tom Sawyer » !!!) . Dès cette première visite, nous avons le sentiment que nous allons beaucoup nous y plaire ! Après un premier aperçu de Nola (nom donné à la Nouvelle Orléans pour New Orleans Louisiana), Roxane nous fait visiter un premier appartement dans un quartier près du « Vieux Carré » (french quarter). Il nous plaît beaucoup, mais nous attendons de visiter d'autres appartements avant de prendre une décision. Nous finissons notre journée par un excellent restaurant libanais que Roxane nous a conseillé.

23 juillet 2006

J-1 avant le départ

Voilà, nous sommes à J-1 avant le grand départ. On a enfin réussi à boucler nos valises !!! Vu que nous n'avons droit qu'à 2 valises de 25 kgs et un bagage cabine de 12 kgs, il a bien fallu se montrer sélectif. Tantely a tout de même réussi à glisser son X-box dans sa valise, prétextant que "Comme ça, on pourra regarder des DVD."
Dans nos bagages, il y a aussi les cadeaux pour nos futurs supervisors. Et oui, à l'entretien, on nous avait fortement conseillé de ne pas arriver les mains vides et on nous avait dit qu'ils adoraient les produits typiquement français. On pensait amener un bon fromage bien odorant, mais on n'aurait pas pu passer la douane !!! Du coup, nous nous sommes rabattus sur des produits plus classiques : du vin, un parfum et une cravate. Pour la cravate, nous ne l'avons pas achetée dans n'importe quelle grande surface ! Sous les conseils très avisés de notre chère docteuresse es-classe ;-), nous sommes rentrés pour la première fois de notre vie dans une boutique Lancel. L'aventure avant même le départ !!!
Ces présents ont certes pour but d'être respectueux des coutûmes mais surtout ont pour objectif de se faire bien voir dès le départ par nos supervisors !!! Car ce sont eux qui, tout au long de l'année, nous évalueront et pourront nous licencier dès la fin de l'année scolaire...

16 juillet 2006

Le calme avant la tempête...

Voila donc comment à J-9 nous occupons nos derniers jours de vacances en France... Vous reconnaitrez le très célèbre livre "The first days of school : how to be an effective teacher" ainsi que l'indispensable "English grammar in use" des éditions Cambridge pour espèrer rafraîchir les quelques notions d'anglais qui peuvent subsister encore...

Au passage, nous sommes dans un ancien petit village de mineurs, perdu dans les montagnes au milieu des P.O (Pyrénées Orientales). Pour ceux qui ne connaissent toujours pas, c'est à mi-chemin entre Perpignan et Font-Romeu... Et voici donc la magnifique vue que nous pouvons avoir de là haut (à 800m d'altitude tout de même !) en ces temps de canicule...


Magnifique, non ?

14 juillet 2006

Que c'est bien rangé !

Ca y est, nous sommes officiellement des nomades. Notre appart a été rendu. Et en attendant le 25 juillet, nous squattons avec tout notre attirail chez nos parents respectifs...

13 juillet 2006

Maudit permis international

Voilà plus de 2 mois que nous savons que nous partons...

2 mois, ça peut paraître long, amplement suffisant pour préparer un départ. Et bien, faut bien se l'avouer on n'a pas arrêté une seconde. Ce n'est pas tant le déménagement en lui-même qui nous a pris du temps, mais cette maudite paperasse à régler !!!

Voilà, par exemple, comment passer des heures pour obtenir un seul des documents nécessaires :

Nous avons absolument besoin du permis international pour pouvoir conduire aux USA. Donc, on se rend dans un premier temps à la préfecture pour demander le formulaire nécessaire. Revenus à la maison, en le lisant plus attentivement, on se rend compte qu'il faut fournir comme pièce notre permis. Cela semble tout à fait logique, MAIS, bien sûr il y a un MAIS, il faut que le permis soit à notre adresse actuelle. Et bien sûr, ce n'est pas le cas. Donc, deuxième visite à la préfecture pour avoir le formulaire qui nous permet de changer le permis français. Qui dit formulaire à remplir, dit formulaire à rendre. Et donc une troisième visite à la préfecture. Trois visites, et toujours pas de permis international...A la quatrième visite, on récupère quand même le permis. Non, non pas encore l'international, le français. Et on peut enfin déposer le formulaire pour obtenir l'international ! Si vous suivez bien, on n'a toujours pas notre permis international !!! Une cinquième visite s'imposait, tout de même !!! Beaucoup de temps perdu pour un permis qui ne nous servira que pour les trois premiers mois. Parce que passé ce délai, il nous faut passer le permis américain.