12 novembre 2007

Les coups de coeur de Pépé

Deux "coups de coeur":







1) les chênes majestueux, bien charpentés que je ne me lasse pas de regarder.





2) l'antique tramway, qui sous ses aspects vétustes et dépassés, dans cette ville envahie par des voitures monstrueuses, fait montre d'avant-gardisme. Tout est simplement et efficacement conçu, avec 100 ans d'avance, pour "le développement durable".






Le terminus du quartier Français.
On peut remarquer,à l'avant, la corde qui sert à baisser ou relever le caténaire en fonction du sens de la marche.










L'intérieur, sans un seul matériau non recyclable. Aucun dérivé du pétrole.






La cabine de pilotage (sur la photo on ne voit pas le siège du conducteur)
Le strict nécessaire:

  • Un rhéostat R pour faire varier l'intensité du moteur de traction (accélérateur).
  • Un distributeur D3 pour commander les freins à air comprimé.
  • Un distributeur D2 pour commander l'ouverture et la fermeture des portes.
En 15 minutes on sait le conduire!
Il manque le petit bouton sur lequel le conducteur tape avec le pied pour faire sonner une clochette avertisseur.





L'arrivée au quartier français, avec deux misérables cyclistes en piste.











Un câble qui court le long du tramway, il suffit de tirer dessus pour qu'une clochette prévienne le conducteur que l'on demande un arrêt.






Le trajet coûte 1 dollar 25 cents. Il faut donc introduire un billet de 1 dollar et glisser une pièce de 25 cents (ou 6 pièces de 25 cents)
Le conducteur ne touche pas l'argent, donc pas de monnaie, il faut arriver avec l'appoint. Pas de possibilités d'acheter un carnet de tickets.
Il n'y a jamais beaucoup de monde, les gens sont patients, chacun cherche sa monnaie. Quand tout est fini, on démarre.
Les conducteurs sont les personnes les plus charmantes à qui nous ayons eu affaire. Peut-être parce qu'ils sont habitués aux touristes? Ce sont les seuls qui font des efforts pour expliquer. Un jour, le conducteur voyant que Janine était restée assise alors que j'étais déjà debout pour descendre, lui a fait signe qu'elle aussi devait descendre. Les montées et descentes peuvent se faire à la carte, dans la plus grand décontraction et courtoisie.




Le top du top: là où nous descendons il y a une bifurcation. Si l'aiguillage n'est pas le bon, le conducteur descend muni de sa barre à mine et le fait basculer dans la position qui convient.
Pas de panne de processeur, d'ordinateur, de contacteur, de...


Pas de pollution, pas de superflu, 100-150 ans d'avance!

1 commentaire:

Cédrick a dit…

J'aime beaucoup le point de vue de Pepe et Meme. Chapeau pour cette analyse du tramway !